Le gardien de Pyramids FC fustige la commission d'appel de la fédération égyptienne après la décision Zamalek–Al Ahly


Sherif Ekramy a lancé une attaque virulente contre la commission d'appel de la Fédération égyptienne de football (EFA), l'accusant de manipuler la justice et d'encourager une dangereuse culture de la vérité sélective, à la suite de sa décision finale concernant les retombées du très controversé match Zamalek vs Al Ahly.
Le choc tant attendu de la première journée du groupe pour le titre a sombré dans le chaos après qu'Al Ahly n'ait pas fait acte de présence, suscitant des appels à une déduction de six points.
Cependant, jeudi, la commission d'appel de l'EFA a rejeté les recours déposés par Zamalek, Al Ahly et Pyramids, déclarant la décision initiale de la Premier League comme définitive et non négociable.
Rejet massif et action en justice
- Zamalek a promis de porter l'affaire devant le Tribunal arbitral du sport (TAS), arguant que le forfait d'Al Ahly constitue un retrait total au regard du règlement de la ligue.
- Al Ahly a transmis la décision à son département juridique pour examen.
- Pyramids, évoquant un préjudice direct dans la course au titre, a également confirmé son intention de saisir le TAS.
La déclaration explosive d'Ekramy
Dans un post enflammé sur X (anciennement Twitter), Ekramy n'a pas mâché ses mots :
« Cette décision n'a pas besoin d'un expert pour en révéler les failles. Les lacunes sont évidentes. La situation est limpide — il n'y a plus de place pour l'enjolivement. »
Il a dénoncé ce qu'il qualifie de « fraude consciente et délibérée », accusant certains acteurs anonymes de défendre l'injustice dès lors qu'elle sert leurs intérêts :
« Lorsque des gens justifient l'injustice parce qu'elle les avantage, ils révèlent la contradiction entre leurs valeurs et leurs actes. La justification n'efface jamais la vérité. Parfois, elle la rend même plus visible. »
Il a également critiqué les tentatives de détourner l'attention des failles de la décision en discréditant ceux qui la contestent :
« Soudain, le problème n'est plus la décision — ce sont ceux qui s'y opposent. »
Ekramy a conclu par une réflexion cinglante :
« J'ai un profond respect pour ceux qui choisissent la conscience plutôt que la loyauté. La vérité ne disparaît pas parce qu'on l'oublie — elle disparaît parce que l'on craint d'en payer le prix. »
Une crise qui s'aggrave pour le football égyptien
Les propos d'Ekramy ajoutent encore à la tension d'une crise qui touche désormais clubs, instances juridiques et opinion publique.
La controverse menace de porter un coup sévère à la crédibilité de la gouvernance du football national, alors que plusieurs parties s'apprêtent à porter le combat devant les instances internationales.
Une chose est sûre alors que la tempête continue de gronder : la lutte pour la transparence, la justice et la vérité dans le football égyptien ne fait que commencer.




















