Des clubs brésiliens boycottent l’élection de la CBF en raison d’un déséquilibre des pouvoirs et d’un manque de transparence


Un groupe de 20 clubs brésiliens de Serie A et B a annoncé qu’il boycotterait l’élection présidentielle de la Confédération brésilienne de football (CBF) prévue dimanche, dénonçant un manque de démocratie et de transparence. Selon Inside World Football, l’élection verra Samir Xaud, président de la Fédération du Roraima, se présenter sans opposition et promis à la victoire.
Le boycott inclut des clubs majeurs tels que Flamengo, Corinthians, Internacional et São Paulo. Dans une déclaration commune, les clubs ont exprimé leur volonté de dialoguer avec la nouvelle direction pour discuter des réformes du système électoral de la CBF et d’une gouvernance plus large.
Au Brésil, la présidence de la CBF nécessite le soutien de huit fédérations d’État, ce qui marginalise considérablement les clubs. Reinaldo Carneiro Bastos, président de la fédération de São Paulo, n’a pas pu se présenter malgré le soutien de 29 clubs, n’ayant obtenu l’appui que de deux fédérations.
Cette controverse survient après que la justice de Rio a destitué Ednaldo Rodrigues pour la seconde fois, en lien avec un document falsifié et des accusations de mauvaise gestion financière. Rodrigues a également perdu son siège au Conseil de la FIFA, remplacé cette semaine par Claudio Tapia d’Argentine, désigné par la Conmebol.
Pour appuyer la protestation, les légendes du football brésilien Ronaldo, Cafu et Dunga ont publié un communiqué dénonçant le manque d’inclusivité du système. Ils ont appelé à des réformes pour donner aux clubs et aux joueurs davantage de voix dans la prise de décisions de la CBF, mettant en garde contre une fédération gouvernée par des administrateurs plutôt que par ceux qui « remplissent les stades ».
























