Torrent refuse Chivas, salue le professionnalisme et la vision des Rayados


Les récentes déclarations de Domènec Torrent ont provoqué des remous dans le football mexicain. Désormais à la tête de Monterrey lors de la Coupe du monde des clubs, l’ancien adjoint de Guardiola n’a pas mâché ses mots en revenant sur l’opportunité d’entraîner qu’il a déclinée : Chivas. Malgré des premiers contacts, Torrent a expliqué que la proposition de Guadalajara manquait de l’urgence, de l’ambition et de la structure nécessaires pour attirer un entraîneur de son niveau.
« Les Rayados m’ont convaincu en cinq jours ; Chivas a mis trois semaines », a révélé Torrent, soulignant non seulement la rapidité mais aussi la clarté avec laquelle Monterrey l’a approché. Bien que Chivas ait manifesté un réel intérêt, leur offre s’est révélée nettement insuffisante tant sur le plan sportif que financier. « La proposition ne remplissait même pas les exigences minimales de mon contrat », a affirmé Torrent.
Selon les informations de RÉCORD, Torrent était intrigué par le projet de Guadalajara, mais les premiers échanges menés par Javier Mier et Alejandro Manso n’ont pas su inspirer confiance. Monterrey, à l’inverse, a agi avec détermination et a présenté une vision bien définie et soutenue par des ressources, concluant l’accord en moins d’une semaine.
La différence entre les deux clubs est devenue encore plus évidente lorsque Torrent a conduit les Rayados à un match nul historique 1–1 face à l’Inter Milan, démontrant toute sa stature sur la scène internationale. Chivas, de leur côté, restent sans entraîneur de renom—celui qu’ils espéraient voir en la personne de Torrent.
Torrent possède un riche parcours, ayant travaillé dans des clubs comme Barcelone, le Bayern Munich, Manchester City, Flamengo, Galatasaray et bien d’autres. Pour Monterrey, sa signature confirme leur statut de club parmi les plus ambitieux et les mieux gérés d’Amérique latine.
Au final, la décision de Torrent est un véritable plébiscite pour la planification et l’ambition de Monterrey—et une critique tout aussi tranchante des difficultés persistantes de Chivas à rivaliser en dehors du terrain autant que sur la pelouse.
























