Neuf aspirants à la Coupe du monde 2026 sur la liste élargie d’interdiction de voyage de Trump aux États-Unis

Une controverse politique grandissante jette une ombre sur la Coupe du monde 2026, alors que neuf équipes nationales—déjà qualifiées ou bien placées pour l’être—figurent désormais sur la liste élargie d’interdiction de voyage aux États-Unis annoncée par le président Donald Trump.

La nouvelle liste menace d’imposer des restrictions à 36 pays, principalement africains, à moins qu’ils n’améliorent la documentation de voyage de leurs citoyens et n’agissent sur le statut de leurs ressortissants vivant illégalement aux États-Unis. Actuellement, les citoyens de 12 pays sont déjà interdits d’entrée, avec des restrictions partielles pour sept autres.

En Afrique, quatre nations—la RD Congo, l’Égypte, le Ghana et la Côte d’Ivoire—mènent leurs groupes de qualification à la Coupe du monde et sont en bonne voie pour une qualification directe. Cinq autres—le Burkina Faso, le Cameroun, le Gabon, le Sénégal et la Tanzanie—occupent la deuxième place et peuvent encore se qualifier ou accéder via les barrages intercontinentaux.

L’Iran, déjà qualifié, figure sur la liste initiale d’interdiction, tandis que le Venezuela, actuellement détenteur de la place de barragiste de la Conmebol, porte à neuf le nombre total de nations potentiellement concernées.

Malgré la récente déclaration de Trump selon laquelle les États-Unis sont « prêts à accueillir le monde » pour la Coupe du monde 2026, ce revirement politique suscite des interrogations. Une cellule de crise à la Maison-Blanche, incluant un représentant de la FIFA, Carlos Cordeiro, a été mise en place pour traiter ces questions de visa.

Si les équipes devraient probablement obtenir l’accès, il est probable que les supporters des pays concernés se heurtent à d’importants obstacles pour assister aux matchs, à moins que des changements majeurs de politique ne soient opérés ou que leurs gouvernements ne satisfassent aux nouvelles exigences d’entrée sur le sol américain.