McClaren admet que le Guatemala était supérieur lors de la défaite contre la Jamaïque


Pour la première fois dans l'histoire de la Gold Cup, le Guatemala a brisé sa propre « malédiction » face à la Jamaïque — et l'a fait avec autorité. Le but d’Óscar Santis a suffi à faire tomber les Reggae Boyz dans un match âprement disputé qui marquait les débuts des deux équipes dans la compétition, et même le sélectionneur jamaïcain, Steve McClaren, a dû reconnaître la supériorité des vainqueurs.
« C’était le jour et la nuit par rapport à notre victoire 3-0 à Kingston, » a reconnu McClaren. « Nous nous attendions à une réaction, et le Guatemala l’a pleinement fournie. » Il a salué le rôle du public local pour avoir transcendé les joueurs. « Avec les supporters derrière eux, ils se sont battus comme des lions. Leur envie de gagner était palpable. »
Le technicien britannique a souligné le tournant du match : « On a relâché la pression une seconde, on n’a pas su gérer une balle anodine, et ils nous ont sanctionnés. Après ça, c’est devenu très compliqué. » Malgré une grosse pression en fin de rencontre, la Jamaïque n’a jamais réussi à faire sauter la défense guatémaltèque, solide jusqu’au bout.
McClaren a salué la mentalité agressive et l’esprit collectif du Guatemala : « Ils ont joué en outsiders et se sont battus comme des enragés. Cette mentalité a fait la différence, bien plus que la tactique. »
Il a également reconnu la montée en puissance du football en Amérique centrale, citant l’ambiance survoltée au Honduras, au Nicaragua, et désormais au Guatemala. « Il n’y a plus de matches faciles dans cette confédération. Chaque équipe est bien entraînée et affamée, » a-t-il conclu.
























