Mascherano revient sur le nul de l’Inter Miami : « Les nerfs et l’anxiété ont pris le dessus »

L’Inter Miami a entamé sa campagne en Coupe du Monde des Clubs de la FIFA par un match nul et vierge face au géant égyptien Al Ahly, un résultat qui laisse l’entraîneur Javier Mascherano avec des sentiments partagés. S’exprimant après la rencontre au Hard Rock Stadium, le technicien argentin a reconnu que son équipe avait eu du mal à entrer dans le match.
« Nous savions qu’ils seraient un adversaire coriace, comme la plupart des équipes africaines. En première mi-temps, les nerfs et l’anxiété ont pris le dessus sur nous », a confié Mascherano, pointant du doigt des pertes de balle évitables qui ont permis à Al Ahly de partir en contre-attaque avec vitesse. Le gardien Óscar Ustari a joué un rôle déterminant pour maintenir le score à égalité lors d’une première période compliquée.

La seconde mi-temps a cependant offert un tout autre visage. L’Inter Miami a dominé la possession, s’est créé des occasions — dont deux têtes à bout portant et une frappe enroulée de Lionel Messi qui a frôlé la lucarne — et a affiché beaucoup plus de cohésion. « Nous avons eu les occasions pour l’emporter, et l’équipe a terminé en force. Nous aurions pu gagner ce match », a souligné Mascherano.

« L’essentiel, c’est que nous avons compris le match en seconde période. Nous avons trouvé les espaces et tenté de jouer comme nous l’avions prévu », a-t-il ajouté.

Mascherano a également salué la performance de Messi, qui a disputé l’intégralité de la rencontre seulement quatre jours après un match de qualification pour la Coupe du Monde avec l’Argentine. « Il a encore mené l’équipe ce soir, malgré un calendrier chargé. Cela en dit long sur son engagement », a noté l’entraîneur.

L’Inter Miami se tourne désormais vers son prochain adversaire du groupe A, le FC Porto, pour un choc sous haute tension prévu mercredi. Figurent également dans ce groupe les Brésiliens de Palmeiras, qui ont eux aussi partagé un match nul et vierge avec les Portugais, maintenant ainsi un statu quo dans la poule.