Le football ghanéen en deuil : Kotoko et Hearts réclament des réformes après la mort tragique de Nana Pooley


L’entrée du stade Baba Yara était envahie par des supporters en deuil alors que les fans d’Asante Kotoko rendaient hommage à Francis Yaw Frimpong, connu sous le nom de Nana Pooley, tragiquement poignardé lors d’un match de championnat.
L’incident s’est produit lors de la rencontre entre Kotoko et Nsoatreman FC, transformant un simple match en une scène de violence. Cette tragédie a ravivé les inquiétudes sur la sécurité dans les stades ghanéens et la montée du hooliganisme.
Les clubs exigent des changements
Les deux plus grands rivaux du Ghana, Asante Kotoko et Hearts of Oak, ont mis de côté leur rivalité pour exiger des réformes urgentes auprès de la Fédération ghanéenne de football (GFA). Parmi leurs propositions :
- Renforcement de la sécurité : Au moins 100 policiers pour les matchs à risque, avec 20 militaires supplémentaires.
- Présence sécuritaire neutre : Désignation d’agents extérieurs à la région hôte pour éviter tout favoritisme.
- Caméras de surveillance : Installation de systèmes de vidéosurveillance dans tous les stades de championnat.
- Licences plus strictes pour les clubs : Amélioration des normes de sécurité des stades.
Les clubs réclament également une autonomie de la ligue, des exemptions fiscales et une transparence accrue dans la répartition des droits TV pour stabiliser la Ghana Premier League.
Justice pour Nana Pooley
Suite à la tragédie, la police ghanéenne a arrêté six suspects, dont le propriétaire de Nsoatreman FC et ancien député, Ignatius Baffour Awuah.
De son côté, Kotoko a obtenu l’autorisation de la famille de Nana Pooley pour organiser une cérémonie d’hommage d’une semaine le 16 février 2025 au Heroes Park.
En signe de protestation, Kotoko et Hearts ont suspendu leurs activités footballistiques jusqu’à ce que justice soit rendue, tandis que la GFA est sous pression pour appliquer des réformes immédiates afin d’éviter de nouveaux drames.

























