La révélation Raphinha, Rice l'orfèvre, Guirassy le buteur : l'équipe-type de la Ligue des champions


Le 31 mai 2025 marque la fin de la Ligue des champions 2024/2025, qui s’est déroulée cette année pour la première fois dans un nouveau format. En finale, le PSG français affrontera l’Inter italien.
Mais avant le grand rendez-vous, voici l’équipe-type de la Ligue des champions 2024/2025.
Gardien de but : Yann Sommer (Inter)
Le vétéran suisse de 36 ans a disputé 13 matchs dans cette édition de la C1. Il a gardé sa cage inviolée à 7 reprises, dont une série impressionnante de cinq clean sheets consécutifs.
En moyenne, Sommer n’encaisse que 0,8 but par match et réalise 3,7 arrêts. Lors de la demi-finale retour contre Barcelone, Sommer a reçu le prix UEFA du meilleur joueur du match grâce à 7 arrêts décisifs.
Arrière gauche : Nuno Mendes (PSG)
À 22 ans, le Portugais a disputé 15 rencontres avec le club parisien. Mendes a été un artisan clé de la victoire du PSG lors du quart de finale face à Aston Villa, marquant deux fois et offrant une passe décisive. Au total dans la compétition, il compte 4 buts (pour un xG de 2,17).
Nuno affiche une précision de passe de 86%. Il réussit 66% de ses dribbles et remporte 68% de ses duels aériens. En moyenne, Mendes réalise 1,5 interception, 3 tacles et 3,1 dégagements par match.
Défenseur central : Alessandro Bastoni (Inter)
L’Italien de 26 ans a pris part à 13 rencontres avec l’Inter, dont 11 comme titulaire. Il a signé une passe décisive précieuse lors du succès des Nerazzurri sur la pelouse du Sparta Prague.
Bastoni affiche 86% de passes réussies. En moyenne, il effectue 0,7 interception, 1,9 tacle, 2,5 récupérations et 2,7 dégagements par match.
Défenseur central : Nico Schlotterbeck (Borussia)
Le défenseur allemand de 25 ans n’a réalisé qu’une seule action décisive en 12 matchs – une passe contre le Celtic. Mais grâce à sa solidité, les « Abeilles » ont signé cinq clean sheets. Schlotterbeck n’a écopé d’aucun carton jaune ou rouge.
Il affiche 90% de passes réussies et 100% de centres réussis. En moyenne, Schlotterbeck réalise 1 interception, 2,3 tacles, 5,6 récupérations et 3 dégagements. Il réussit 80% de ses dribbles et remporte 70% de ses duels au sol et dans les airs.
Arrière droit : Joshua Kimmich (Bayern)
En 14 apparitions, l’Allemand de 30 ans a délivré 4 passes décisives. Kimmich est aussi le joueur ayant créé le plus d’occasions franches (11) dans cette C1. Il affiche 92% de passes réussies, dont 71% de longues passes et 24% de centres. Il gagne 61% de ses duels.
En moyenne, il réalise 0,9 interception, 1,1 tacle, 0,8 dégagement et 2,6 passes clés par rencontre. 50% de ses dribbles sont couronnés de succès. Joshua est le leader du tournoi pour les actions offensives (100).
Milieu gauche : Alejandro Grimaldo (Bayer)
L’Espagnol de 29 ans a inscrit 2 buts et offert 1 passe décisive en 10 matchs. Il a également créé 3 occasions, délivré en moyenne 2,2 passes clés et affiche 88% de passes réussies.
Par match, il effectue en moyenne 1,8 tacle, 4,3 récupérations et 1,6 dégagement. Au moins un de ses dribbles est réussi à chaque match. Alex remporte 65% de ses duels au sol et aériens.
Milieu central : Declan Rice (Arsenal)
L’Anglais de 26 ans a disputé 13 matchs. Mais le plus marquant reste le quart de finale aller face au Real, où Rice a inscrit deux coups francs avec une précision chirurgicale. Bilan total : 4 buts et 2 passes décisives pour Declan.
Sa précision de passe dans le tournoi atteint 92%, 67% de ses longues passes trouvent preneur. En moyenne, Rice réalise 1,2 interception, 1,5 tacle, 3,5 récupérations et 1,1 dégagement par match. Il réussit 75% de ses dribbles.
Milieu droit : Denzel Dumfries (Inter)
Le Néerlandais de 29 ans a disputé 11 matchs dans le tournoi. Mais c’est lors des demi-finales face à Barcelone que Dumfries a brillé, inscrivant 2 buts et délivrant 3 passes décisives. Il a ainsi été élu joueur de la semaine début mai.
Sur l’ensemble de la compétition, Dumfries a créé 3 occasions. En moyenne, il délivre 0,8 passe clé par match, affiche 76% de passes réussies, effectue 0,5 interception, 1,8 tacle, 4,3 récupérations et 1,6 dégagement.
Milieu offensif : Raphinha (Barcelone)
Dans cette Ligue des champions, Raphinha a égalé le record de Cristiano Ronaldo avec 21 actions décisives : 13 buts et 8 passes décisives en 14 matchs, meilleur total du tournoi. À 28 ans, le Brésilien a réalisé la meilleure saison de sa carrière, signant un triplé face au Bayern et deux doublés contre Benfica.
Attaquant : Serhou Guirassy (Borussia)
En 14 rencontres, l’attaquant guinéen de 29 ans a marqué 13 buts, partageant avec Raphinha le titre de meilleur buteur de la compétition. Cinq de ses buts ont été inscrits contre Barcelone (triplé et doublé). Guirassy a aussi réussi des doublés face au Celtic et au Shakhtar.
Le Guinéen a également délivré 4 passes décisives et créé 4 occasions. En moyenne, il réalise 0,9 passe clé, affiche 83% de passes réussies, subit 1,8 faute et remporte 54% de ses duels aériens.
Attaquant : Ousmane Dembélé (PSG)
En tout début d’année 2025, le Français de 28 ans s’est lancé dans la course au Ballon d’Or. En 14 matchs de C1, il a inscrit 8 buts et délivré 4 passes décisives.
Dembélé a également manqué 9 occasions franches. Il a créé 3 occasions et délivrait en moyenne 2,6 passes clés par match. Sa précision de passe s’élève à 81%, et 95% pour les passes longues. Il réussit en moyenne 1,7 dribble par match.
Entraîneur : Simone Inzaghi (Inter)
Malgré des difficultés financières et un budget transfert limité, le coach italien de 48 ans a mené son équipe jusqu’à la finale. En phase de groupes, l’Inter a remporté six de ses huit matchs, Inzaghi exploitant un schéma flexible en 3-5-2, mêlant défense compacte et contre-attaques éclairs via Çalhanoğlu et Thuram.
En phase à élimination directe, il a fait tomber deux favoris – le Bayern et Barcelone – en s’appuyant sur un pressing haut et agressif, qui a permis aux Nerazzurri d’arracher la victoire face au Barça grâce à un but de Frattesi dans la prolongation. Sa créativité tactique, la rotation de ses joueurs et sa capacité d’adaptation ont permis à l’Inter de maintenir l’équilibre attaque-défense tout au long de la compétition.
























