D’Onofrio sur l’incident du gaz poivre : « C’était une attaque, et je recommencerais »


Dix ans après le tristement célèbre Superclásico interrompu par du gaz poivre à La Bombonera, l’ancien président de River Plate, Rodolfo D’Onofrio, est revenu sur cette nuit lors d’un entretien approfondi avec Clarín. Il se souvient avoir pénétré sur la pelouse par instinct, après avoir reçu une alerte du célèbre ophtalmologue Roberto Zaldívar concernant de possibles lésions oculaires parmi ses joueurs.
« Je suis descendu pour les protéger : ils auraient pu être mes fils », a confié D’Onofrio. Il a décrit avoir retrouvé des joueurs comme Ponzio, Vangioni et Maidana avec des maillots brûlés et de vives irritations aux yeux. Il a nié des citations largement relayées, comme avoir dit à l’entraîneur de Boca « Je parle aux propriétaires du cirque, pas aux singes », les qualifiant de pures inventions.
D’Onofrio a également raconté son échange avec le président de Boca de l’époque, Daniel Angelici, et la décision rapide d’envoyer l’équipe juridique de River au Paraguay, munie de preuves médicales. « Nous n’allions pas les laisser dire que c’était faux », a-t-il assuré.
Il affirme avec force qu’il agirait exactement de la même manière : « C’était une attaque. » D’Onofrio a souligné que le titre de la Libertadores avait été décroché grâce à l’unité et au football — et non à l’incident —, concluant : « J’ai défendu River avec dignité, sans jamais chercher à obtenir un avantage indu. »




















