Alfaro jongle entre espoirs de Coupe du monde et éloges d’Ancelotti


Gustavo Alfaro traverse une période de tension. Avec le Paraguay à deux doigts de se qualifier pour la Coupe du monde 2026, le sélectionneur de l’Albirroja reste prudemment optimiste. « Nous sommes tout près », a-t-il déclaré à Radio MARCA, en insistant sur la belle dynamique récente de l’équipe : « Nous avons rattrapé beaucoup de terrain, pris des points clés et remporté des matchs importants. Si nous obtenons encore un point, nous serons à la Coupe du monde. Étant donné que le Venezuela affronte l’Argentine lors de la prochaine journée, un nul nous qualifierait aussi. Il y a plusieurs scénarios, mais il faut attendre septembre. »
Alfaro reconnaît la portée symbolique de pouvoir valider la qualification le même mois que sa prise de fonctions : « J’ai commencé en septembre — j’espère que ce qui a commencé en septembre s’achèvera en septembre. » Mais avant cela, deux rendez-vous coriaces attendent le Paraguay : l’Équateur et le Pérou. « Aucune équipe en Amérique du Sud n’est facile à jouer. L’Équateur reste sur huit matchs sans défaite et possède la meilleure défense. Le Pérou traverse une mauvaise passe, mais atteindre les barrages reste peu probable. Historiquement, le Paraguay n’a jamais gagné au Pérou — ce sont de vrais défis. »
Revenant sur les débuts de son mandat, Alfaro se souvient d’un démarrage compliqué : affronter l’Uruguay à l’extérieur et le Brésil à domicile. Puis, il a fallu enchaîner avec un double rendez-vous encore plus relevé face à l’Argentine et à la Bolivie à plus de 4 000 mètres d’altitude à La Paz. « Nous savions que c’était un moment décisif. Battre l’Uruguay nous a permis d’atteindre les 24 points que nous estimions nécessaires pour se qualifier — trois journées avant la fin. C’est quelque chose qui se fête. »
Concernant la défaite contre le Brésil, il reconnaît des lacunes mais en tire des leçons : « C’était un match serré. Dommage qu’il se soit joué à la 44e minute de la première période, alors que la première mi-temps touchait à sa fin. Nous avons eu du mal ensuite — c’est un axe d’amélioration pour l’avenir. Cela a fait mal car c’était notre première défaite sous mon mandat, mais si on gère bien, c’est aussi une défaite qui nous enseigne. »
L’un des moments marquants fut son échange avec la légende italienne et sélectionneur du Brésil Carlo Ancelotti. « Nous avons discuté avant le match, échangé nos maillots. Il m’a dit : “Tu as une équipe très solide — je suis sûr que nous nous reverrons à la Coupe du monde.” »
À propos d’un éventuel transfert d’Omar Alderete en Premier League, Alfaro s’est montré favorable : « Il se sent bien à Getafe, mais il veut franchir un cap. J’espère que cela se fera — que ce soit en Angleterre ou ailleurs en Europe — pour qu’il continue à progresser. »
























